Reflets & Rythmes bat son plein. Depuis ses débuts, elle est entachée de provocations auxquelles on répond parfois non. D’une fête des habitants, elle glisse dangereusement vers un défilé grotesque qui dirait : “Regardez, ils sont bien comme vous les voulez”. Sous les tentes peine un véritable reflet. D’une mixité progressive à une mixité imposée, il n’y a qu’un pas. Les élites veulent nous éduquer à quelque chose qu’ils ne font même pas eux-mêmes et lorsqu’ils le feront… ils diront qu’ils nous l’ont appris.
Dans le même temps, à la rentrée, des mini-olympiades se déroulent aux espaces de La Naure. Petits et grands s’exercent aux sports individuels et collectifs, physiques et intellectuels. A quand un réseau de bus à l’instar de celui pour le feu d’artifice du Quatorze Juillet qui mènera, notamment les plus jeunes, à la fête du sport du mazamétain ? La mixité, ça n’a pas de prix.
source photo : mairie-payrin-augmontel.fr
Les enfants aussi sont des artistes et ils ont droit au respect. Il est de coutume de les mettre en valeur quelques soient leurs aspects. Lorsqu’il s’agit de rappeler que c’est une fête de quartier, c’est toujours dans le même sens ; il était temps de changer la donne. Les bénéfices doivent-ils toujours être pour les mêmes ? On défend des valeurs mais pas des idées ; en coulisses combien sont ceux qui se glorifient d’en être les acteurs premiers ? A défaut, on les cloisonne dans des parcs à cirques. Le spectacle n’est plus circonscrit à l’estrade et l’on perd en identité. Sommes-nous des clowns à costumes pour ainsi nous y assimiler ? Ce n’est pas culturel au sens où on pourrait l’entendre lors de cette soirée.
Et d’un après-midi qui pourrait s’étendre sur un week-end, le vivre-ensemble se donne en spectacle autour de quelques règles qui pourraient tout aussi bien être quelques verres ! Il y en a pour tous les goûts, tous les penchants. Quel paysage coloré lorsqu’on joue au foot et au rugby tout à côté. C’est une concentration temporaire qui ne demande qu’à se poursuivre tout au long de l’année.
A ce genre de jeux il n’y ait qu’une seule règle : la fête et le sport, c’est dans l’ADN de notre pays… mazamétain. Après tout, même lorsque les chaises volent, c’est assez sportif à Aussillon.
Que ce soit dans un cas comme dans l’autre, ça a du caractère et c’est bien ça qui compte.
SG